lundi 26 septembre 2022

Quand faudra-t-il acheter les indices boursiers ?

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En complément de cet article, je produis des graphiques tous les jours pour affiner l'analyse. Ces graphiques sont ajoutés en bas de l'article.

EDIT mardi 27 septembre 14h06 : DAX changement de polarité ? 16h15 : T-Notes 50 % de retracement 18h43 : DAX chandeliers peu engageants. Mercredi 28 septembre 11h24 : gaps en Europe 13h00 : intervention BOE 16h35 : Bund 60 minutes 18h50 : dépassement de résistance sur le T-Notes Jeudi 29 septembre 11h00 : T-Notes haussier ou baissier ? Vendredi 30 septembre 10h07 : T-Notes tasse avec anse ? Lundi 3 octobre 14h20 : rectangle sur T-Notes

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Bonjour,

Dans mon précédent article "Dans quel cycle boursier sommes-nous ?", j'évoquais la probabilité que nous soyons en bear market. De nouveaux éléments sont venus renforcer cette probabilité : la rupture de supports majeurs sur certains indices (pas tous) et la faiblesse des volumes, signe d'un intérêt restreint des acheteurs pour les niveaux de prix actuels, pourtant au plus bas de l'année.

Faisons le point sur ces nouveaux graphiques. 

1) Les indices : 

Les signaux ne sont pas concomitants. Une certaine hétérogénéité règne sur les principaux indices. Par exemple, aux Etats-Unis, le Dow Jones a cassé ses plus bas annuels mais pas le S&P500 ni les deux Nasdaq 100 et Composite. 


En Europe, le Dax, l'Eurostoxx 50 et le Stoxx 600 ont inscrit de nouveaux plus bas annuels mais pas le CAC. 

Ces différences proviennent de la composition des indices. Certains sont riches en matières premières (faibles à très court terme), en valeurs bancaires (fortes avec les taux), valeurs cycliques (faibles avec les PMI et les contraintes énergétiques), en valeurs de luxe (fortes) etc. 

La question est : les indices qui ont cassé leurs plus bas annuels sont-ils précurseurs ou bien est-ce un excès qui sera corrigé par une réintégration des supports majeurs et un net rebond des indices ?

Voici qui nous amène au second élément d'analyse.

1) Les volumes : 

Ils se distinguent par une faiblesse grandissante comme sur le DAX. Plus on avance dans le temps, plus les volumes se réduisent. Cela indique que les fondamentaux sont moins attractifs aujourd'hui qu'en mars où la chute avait généré de forts échanges. Des volumes restreints signalent que les supports ne sont pas défendus, que les prix actuels ne constituent pas une opportunité d'achat aux yeux des investisseurs . Ces derniers attendent visiblement des cours plus bas pour se manifester à nouveau. 


3) Où en sommes-nous sur l'inter-marché ? 

Deux éléments ressortent principalement : le marché obligataire et les indicateurs de sentiment.

3-1 ) le marché obligataire :

J'avais déjà abordé ce sujet lors de mon précédent article. Je considère qu'il s'agit du marché directeur car les signaux de vente sur les actions ont suivi le signal de vente quindécennal sur les obligations. Le repli de ces dernières traduit l'agressivité des banques centrales dans leur combat contre l'inflation. Inutile de lutter contre ces institutions. Elles ont porté les marchés de 2007 à 2022 grâce à une politique expansionniste. Aujourd'hui, elles sont restrictives.

Regardons le T-Notes : il pourrait rejoindre 108,28 avec cette construction baissière assez claire impulsion / 50 % de retracement en biseau / nouvelle impulsion.


Le Bund n'a pas encore cassé son plus bas de l'année. Mais la BCE a suivi jusqu'à présent la FED dans son cheminement restrictif. 

3-2) les indicateurs de sentiment (IS) :

C'est là que la lecture graphique se complique. En effet, certains IS approchent de zone de capitulation, sans que cela se constate sur les volumes. 

Voici deux IS assez emblématiques, le AAII (sentiment des particuliers américains) et le taux de short aux Etats-Unis.



Ces deux indicateurs sont proches d'extrêmes. Ce sont des indicateurs contrariens qui indiquent que nous serions proches de niveaux d'achat. 

Mais a) les volumes ne confirment pas la capitulation b) le chartisme, avec la cassure de supports majeurs sur certains indices et sur le T-Notes, ne signale pas de point d'entrée. c) enfin, les autres IS comme le Vix et les ratios put/call ne sont pas encore en situation tendues.


CONCLUSION :

Les indices continuent de reculer à cause des politiques restrictives des banques centrales, après 15 ans de politique expansionniste. Les volumes réduits ne signalent pas l'imminence d'un rebond, malgré certains indicateurs de sentiment en zone de capitulation. 

Mais tout peut aller très vite et un point d'entrée long CT serait garanti en cas de mouvement de panique baissière qui enverrait le T-Notes à 108,30 avec une hausse significative des volumes et tous les IS en zone extrême. Nous aurions alors un répit de quelques semaines.

Ce rebond ne serait a priori qu'une reprise technique au sein d'une tendance de fond baissière, encore trop jeune pour être totalement sure et certaine.

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EDIT mardi 27 septembre 14h07 : DAX changement de polarité ?

Bonjour,

Je m'intéresse au DAX, l'un des indices qui a cassé son plus bas annuel en Europe. L'indice allemand tente un rebond ce matin dans le sillage d'une détente sur l'obligataire mais le carburant (les volumes) semble toujours faire défaut.

Le seuil des 12 430 points (à peu près) va-t-il changer de polarité c'est-à-dire se transformer en résistance ? C'est tout l'enjeu du jour. Dans le rectangle mauve datant de mars, on voit les intenses échanges qui avaient eu lieu au-dessus de 12 430. Ces mains sont désormais perdantes. Vont-elles être tentées de vendre et donc de transformer 12 430 en résistance ? Dit en langage fondamental, ces mains qui avaient acheté en mars considèrent-elles que les fondamentaux sont désormais trop éloignés pour conserver leurs positions ? Réponse dans quelques heures à quelques jours.


EDIT 16h15 : pour l'instant, le DAX bute sur la résistance majeure. Il faut dire que le marché obligataire s'est retourné assez vivement à la baisse à la suite de la statistique des commandes de biens durables US. Et revoilà le T-Notes sur ses plus bas (donc les rendements au plus haut) après avoir buté sur un 50 % de retracement.


EDIT 18h43 : la tourmente sur le marché obligataire aura eu raison dans la dernière heure de la résilience des actions ce jour. Les chandeliers sur le DAX sont peu engageants : mèches hautes, corps noirs, clôtures au plus bas. Et la bougie du jour pourrait être suivie d'un gap baissier si j'en crois les marchés US à l'heure où j'écris ces lignes. Et le moins engageant de tout, c'est que les volumes ne sont toujours pas présents. Le marché baisse dans le vide et c'est dangereux.

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EDIT mercredi 28 septembre 11h24 : gaps en Europe

Bonjour,

Sans trop de surprise, l'Europe prolonge sa mauvaise clôture d'hier soir par un gap baissier ce matin. Le CAC n'avait pas jusqu'à présent inscrit de nouveau plus bas annuel grâce à la solidité de son secteur du luxe : c'est désormais chose faite.

Les foyers de volatilité sur le Forex et les taux contaminent logiquement les actions, sur lesquelles les volumes croissent un peu ce matin (enfin) après plusieurs séances de baisse dans une certaine indifférence. 

Le foyer principal, celui des taux, reste actif, et tant que ce sera le cas, les actions seront sous la menace d'un sell off.  Après 15 ans de création monétaire, les banquiers centraux abandonnent clairement les marchés et font leur cheval de bataille la lutte contre l'inflation. Le virage est à 180 degrés.

Vous vous souvenez en 2012, en pleine crise de la dette en Europe, du discours de Mario Draghi ? Il promettait de "préserver la zone euro, quoiqu'il en coûte". Cette simple phrase avait fait taire toutes les spéculations contre l'euro. Aujourd'hui, le bouclier de la BCE n'est plus.


EDIT 13h00 : la Bank Of England (BoE) intervient pour soutenir la livre.

Récapitulons : Liz Truss annonce un plan massif de réductions d'impôts non financé et très critiqué qui fait dévisser la livre et les Gilts. Le pari est de générer de la croissance qui permettra de rembourser les réductions d'impôts. Osé quand on sait que la croissance des économies matures décroît depuis 30 ans. 

Mais le Royaume-Unis souffre d'une inflation supérieure à 10 %. La BoE intervient pour soutenir la livre en annonçant des rachats d'obligations, ce qui sous-entend de la création monétaire et donc potentiellement un renforcement de l'inflation.

Je suis curieux de savoir comment le marché va digérer ce serpent qui se mord la queue !

Le T-notes a bien réagi à l'annonce de la BoE, mais sans dépasser de résistance. La tendance baissière est toujours présente.


EDIT 16h35 :

La BoE couvre l'aventure budgétaire du gouvernement de Liz Truss (et aussi vient à la rescousse de fonds de pension qui affichaient de grosses pertes). Ces derniers jours, Christine Lagarde tenait le discours inverse : la BCE ne couvrira pas les mauvais choix budgétaires des états. Les banquiers centraux ne semblent pas d'accord.

Sur le Bund, on reste dans un schéma classique de creux et sommets descendants sous la MM150, ce qui caractérise une tendance baissière de fond. On notera toutefois les volumes les plus élevés depuis 3 mois.


EDIT 18h50 : 

Le T-Notes vient de franchir une résistance, c'est la première fois depuis début août (!). Ce signal, couplé à des volumes nourris et aux circonstances (c'est une banque centrale qui est à l'origine du mouvement), doit être pris avec sérieux : nous pourrions avoir un point bas pour quelques jours sur taux et actions. Je parle au conditionnel car tous les banquiers centraux ne parlent le même langage. Bullard et Lagarde tenaient il y a peu un discours radicalement opposé à celui de la BoE. Précision importante : les chiffres de l'inflation vont tomber en fin de semaine.

Que va-t-il se passer à présent à CT ? Je ne sais pas mais il est certain que les force en présence se sont quelque peu rééquilibrées. Tout est désormais possible et les stats de l'inflation seront déterminantes.

T-Notes en 60 minutes : une résistance a été franchie mais il y a la redoutable MM150 en approche.

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EDIT jeudi 29 septembre 11h00 : T-Notes haussier ou baissier ?

Bonjour, reflux sur taux et actions ce matin après les rebonds d'hier. Je récapitule les éléments graphiques : hier sur le T-Notes, on a eu la plus grande amplitude (écart entre plus haut et plus bas)  jamais observé depuis des mois, avec des volumes supérieurs de 30 %  à la normale. Ce sont des éléments qui se manifestent sur les creux. Aujourd'hui, on retrace environ 50 % du mouvement d'hier. Donc tout est ouvert, les forces en présence se sont bien rééquilibrées.

NB : inflation allemande à 14h.

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EDIT vendredi 30 septembre 10h17 : T-Notes tasse avec anse ?

Bonjour, les marchés obligataires ne se sont pas dégradés davantage malgré des statistiques très peu favorables hier : inflation allemande supérieure aux attentes et marché de l'emploi américain très robuste. Cela confirme-t-il le fait qu'un creux est en place, comme la très forte volatilité le faisait penser avant-hier ? Pour cela, il faut dépasser la résistance majeure à 112,938 sur le T-Notes. Cela validerait une figure de retournement appelée "tasse avec anse". A suivre.

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EDIT lundi 3 octobre 14h20 : rectangle sur T-Notes, signal haussier en vue ?

Bonjour, 
Les marchés obligataires consolident depuis quelques jours. La lecture suivante est possible : mât haussier avec l'intervention de la BoE, consolidation à plat au dessus d'un 50% de retracement en rectangle et signal haussier à venir en cas de débordement de 112,938. Cette lecture est rendue possible par le fait que le marché n'ait pas réagi négativement aux stats inflationnistes de la fin de semaine dernière. Il aurait donc intégré déjà un certain nombre de mauvaises nouvelles. A suivre.





lundi 19 septembre 2022

Dans quel cycle boursier sommes-nous ?

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En complément de cet article, je produis des graphiques tous les jours pour affiner l'analyse. Ces graphiques sont ajoutés en bas de l'article.

EDIT mardi 20 septembre 13h23 : BUND.  EDIT mercredi 21 septembre 9h25 : DAX. EDIT mercredi 21 septembre 12h35 : T-Notes/S&P500. EDIT jeudi 22 septembre 11h32 DAX/Volumes 15h50 T-Notes horaire EDIT vendredi 23 septembre 12h17 DAX/Volumes/Cassure ? lundi 26 septembre 10h20 Sentiment proche de la capitulation ? 

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Bonjour, c'est la question qui taraude tous les investisseurs, surtout à la veille d'une réunion de la FED ce mercredi 21 septembre. Sommes-nous dans un marché en tendance haussière (bull), neutre (flat) ou baissière (bear) ?

Voici quelques graphiques pour tenter de répondre à cette épineuse question.


1) Analyses des sommets de 2000, 2007 et potentiellement 2022 :


Sur les graphiques hebdomadaires de 2000, 2007 et 2022, on observe une certaine similitude. D'abord, on constate la cassure de la MM à 80 semaines, puis c'est le retour, appelé aussi pull-back, sur cet indicateur quelques mois plus tard qui a déclenché le bear market. 
A la mi-août 2022, le S&P500 a testé la MM80, qui a engendré un repli assez marqué. Nous pourrions prendre potentiellement le même chemin qu'en 2000 et 2007.


2) Le marché obligataire : 

Depuis la crise financière de 2008, les banques centrales sont devenues ultra-interventionnistes et expansionnistes au sein d'une économie mondialisée et structurellement déflationniste. Le marché obligataire est alors monté jusqu'à former une longue phase de distribution (rectangle rouge horizontal) initiée à l'été 2019 et achevée en 2022. 

Fin janvier 2022, le signal baissier de long terme sur le marché obligataire a été concomitant avec un signal de vente sur les indices actions (rectangle rouge vertical). Le monde est désormais inflationniste et les banques centrales changent de politique. Elles deviennent restrictives. "Don't fight the FED" est un célèbre dicton rarement démenti. 



Le constat n'est pas favorable non plus lorsqu'on regarde l'écart entre le 10 ans et le 2 ans américain. Le positionnement de ce ratio a précédé les crises boursières et économiques  de 2000 et 2007. Bis repetita pour 2022 ?




3) la théorie de Dow, les moyennes mobiles et Elliott : 




La théorie de Dow analyse les sommets et creux par analogie aux marées des océans. C'est un bon outils d'analyse. Depuis le record historique de début janvier sur le S&P500, les sommets et les creux (en violet) ont tendance à décliner. C'est le signe d'une tendance potentiellement baissière. Je dis "potentiellement" car cette tendance est encore jeune, d'où les précautions d'usage.

Les moyennes mobiles sont un indicateur glissant qui suit l'évolution des cours. Elles ne sont pas prédictives mais reflètent la tendance écoulée. La MM150 est en retournement baissier depuis environ 6 mois. Il faut remonter à 2015 pour voir cet indicateur aussi longtemps avec une pente négative.

L'analyse Elliottiste est l'analyse des cycles appelées vagues, classées selon le principe suivant : 5 vagues dans la tendance (avec 3 vagues d'impulsion et 2 vagues de correction) suivies de 3 vagues de retracement. Le décompte que je vous propose est-il exact ? Elliott est une discipline difficile donc il est risqué d'être affirmatif. Mais si ce décompte est exact, nous serions au cœur d'un marché baissier qui nous amènerait au minimum jusqu'en mai 2023. Nous serions actuellement, dans la vague 3 baissière, généralement la plus puissante.



CONCLUSION :


Les points 1) 2) et 3) indiquent que nous sommes potentiellement dans un marché baissier, qui s'étendrait encore pendant plusieurs mois, jusqu'au milieu d'année 2023. Les probabilités sont encore difficiles à déterminer. On peut les estimer à deux chances sur trois.
L'incertitude porte sur le fait que la tendance baissière est jeune et pourrait donc encore échouer et se transformer en dérive latérale.

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EDIT mardi 20 septembre 13h23 

Le graphique du jour, c'est le BUND. Le marché obligataire est selon moi directeur. Tant qu'il baisse, peu d'espoir de hausse des actions. Ce jour, nous cassons un support suite au PPI allemand très au-dessus des attentes. La BCE semble très en retard sur l'inflation. Le débat d'un relèvement de 100 points de base des taux à la prochaine réunion va se poser.


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EDIT mercredi 21 septembre 9h25

Bonjour, plusieurs graphes à venir aujourd'hui. Le premier, c'est le DAX qui casse en gap un support. On va surveiller le potentiel changement de polarité de 12 600 points, ce qui renverrait l'indice allemand vers son plus bas annuel à 12 390 points, testé début mars et début juillet. 


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EDIT mercredi 21 septembre 12h35

Comme évoqué dans l'article, le marché obligataire est selon moi actuellement directeur. Lorsque le marché action tente de s'en écarter (flèches rouges), il est rattrapé par la concurrence du rendement des obligations. Le T-Notes (10 ans américain) a cassé son plus bas de l'année (et de 2018) hier. Est-ce prémonitoire pour le S&P 500 ? A suivre. 
NB : le prochain graphique sera celui du gaz, qui pourrait réagir à l'escalade de la guerre en Ukraine avec la décision de Poutine d'annexer certains territoires ukrainiens.


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EDIT jeudi 22 septembre 11h32

Bonjour, de la volatilité hier à l'annonce des décisions de la FED. Les marchés obligataires ressortent flat et les marchés actions en baisse, surtout US. Il faut dire que le président de la banque centrale américaine a délivré des prévisions faisant état de 3 années (2023 à 2025) avec une croissance réelle négative... sous réserve qu'aucun élément aggravant n'interfère, ce qui n'a jamais été le cas depuis plusieurs années.
Bref, l'avenir n'est pas très reluisant mais ce qui compte c'est l'opinion des investisseurs, ce que l'analyse graphique peut nous aider à décrypter. Je vous propose pour cela le graphe du DAX, l'indice allemand. Un élément interpelle, il s'agit des volumes. Dans des marchés enclins à rebondir, les volumes gonflent, signe d'intérêts acheteurs : c'est ce qu'on appelle l'accumulation. Or, depuis plusieurs mois, la baisse des cours n'attire pas, ce qui se traduit pas des volumes en repli. Ce n'est pas bon signe.


15h50 : le T-Notes en horaire. Depuis début août, des sommets et creux descendants se développent, classiques d'une tendance baissière de fond. Comme évoqué plus haut, la chute de l'obligataire (donc la hausse des rendements) entraîne mécaniquement la baisse des actions.


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EDIT vendredi 23 septembre 12h17

Bonjour, les indices européens (DAX, Eurostoxx) attaquent leurs planchers annuels, déjà touchés en mars et juillet. En théorie, au troisième test d'un niveau, on le casse. C'est la théorie du "one, two, break". Et ce, d'autant plus que ces niveaux sont peu défendus, avec des volumes très légers, comme évoqué hier. Il semblerait que plus les investisseurs prennent connaissance des fondamentaux, moins ils sont enclins à acheter. Les supports majeurs seront-ils cassés en clôture ce soir ? Le mouvement de vente va-t-il se transformer en panique ? Réponse dans les heures et jours à venir.  


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EDIT lundi 26 septembre 10h20

Bonjour, certains indicateurs de sentiment sont proches de la capitulation comme le AAII (sentiment des particuliers américains), qui approche d'un pic historique. 

Mais il y a capitulation "dans les têtes" et capitulation "dans les portefeuilles". En clair, on peut être négatif et ne pas vendre. C'est ce que semblent montrer les volumes, très modérés dans la baisse. Peut-on rebondir sans purge, sans de gros volumes ? C'est la question.
Dans tous les cas, peu de chances de rebond tant que le marché obligataire, la marché dominant et directeur, baisse. C'est encore le cas ce matin. Il est à surveiller attentivement.