Sell in may and go away ?

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En complément de chaque article, je publie tous les jours des graphiques pour affiner l'analyse. Vous trouverez ces graphiques en bas de page.

Lundi 8 mai 16h40 : Nasdaq Composite. Mercredi 10 mai 12h00 : DAX. 12h31 : article de boursorama. 16h07 : VIX. Jeudi 11 mai 10h18 : échappée sur le Nasdaq. 10h44 : MDAX. Vendredi 12 mai 11h02 : Eurostoxx50. Lundi 15 mai 14h02 : article O-F. Mardi 16 mai 15h55 : DAX. Mercredi 17 mai 10h40 : Nikkei. Jeudi 18 mai 9h35 : échappée sur le DAX. 9h40 : AAII. Vendredi 19 mai 9h40 : nouveau plus haut annuel sur le S&P500 le S&P500. Lundi 22 mai 15h20 : Eurostoxx 50. 15h55 : SOX, semi-conducteurs. 17h30 : une correction de -45 %. Mardi 23 mai 10h18 : gaz en repli. 15h55 : correction sur le luxe. Mercredi 12h00 : seconde séance de repli. 19h51 : trois krachs pour le prix d'un. 19h57 : options vendeuses. Jeudi 25 mai 9h10 : IA (intelligence artificielle). 16h13 : SOX. Vendredi 26 mai 13h53 : CAC. 16h10 : T-Notes. 16h52 : SOX mise à jour. Lundi 29 mai 10h45 : participation US. Mardi 30 mai 16h47 : Hang Seng. Mercredi 31 mai 10h05 : CAC Future. 19h53 : corrélation sondage / prix. Jeudi 15h28 : Eurostoxx 50. Vendredi 2 juin 11h18 : prix du gaz. 11h22 : DAX. 15h05  :stats US.

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Bonjour, 

L'adage boursier "sell in may and go away" est l'un des plus célèbres et il s'agit en effet d'une réalité avérée. Nous entrons statistiquement dans une saisonnalité moins favorable et je vais tâcher, graphiques à l'appui, d'évaluer les risques. Un scénario baissier pourrait-il s'installer dans les semaines à venir ? Voici quelques éléments de réponse.

Tout d'abord, voici deux graphiques de la saisonnalité exprimés différemment :

Cliquez sur les graphes pour les agrandir.

Parlons à présent des risques qui pèsent sur les marchés :

1) un faible appétit pour le risque, une faible participation

Autant les grands indices, qui regroupent les plus grosses capitalisations, sont situés à proximité de leur plus hauts annuels ou historiques, autant les indices mineurs, ceux des small et mid cap, affichent une nette sous-performance depuis la crise issue de la faillite de SVB.

Ces indices mineurs sont un indicateur de l'appétit pour le risque. Lorsqu'ils surperforment, ce qui est généralement le cas dans un bull market, cela signifie que la croissance se diffuse dans les basses couches de l'économie. Ce n'est donc actuellement pas le cas.

CAC Small&Mid comparé au CAC 40. 

Valeurs moyennes allemandes par rapport au DAX 40. Egalement de la sous-performance et une polarité toujours active à 28 173 points. Cette résistance correspond à la faillite de SVB.

Le Russel 2000 sous-performe par rapport au S&P500 depuis la faillite de SVB.

Il découle de ce faible appétit pour le risque une participation limitée, qui se mesure avec l'indicateur advance/decline. Lorsque une divergence se manifeste avec les prix, cela signifie que seules quelques sociétés à forte pondération tiennent les indices, en l'occurrence et pour forcer le trait, les GAFAM sur le Nasdaq ou les valeurs du Luxe sur le CAC.

Cela traduit un positionnement défensif des opérateurs. Lorsque les grandes valeurs refuges dites "père de famille", moins sensibles aux aléas économiques, à l'inflation (grâce à leur pricing power) ou aux besoins de capitaux,  surperforment, c'est que les acteurs économiques cherchent la sureté.

2) des indices américains sous les résistances : 

Les indices américains sont actuellement bloqués sous des résistances. Voici les graphiques du Nasdaq et du Dow Jones, tous deux en consolidation.

3) des indices bancaires toujours sous pression : 

L'indice S&P500 financier est encore sous le choc de la faillite de la SVB, avec une force relative toujours dégradée face au S&P500.

... avec des CDS qui montent. Ces CDS sont la conséquence d'un secteur bancaire américain trop fragmenté (et qui inévitablement devra se concentrer), mais également d'un relèvement du plafond de la dette américaine qui devrait faire l'objet d'âpres négociations.

L'impact a traversé l'atlantique, les banques européennes, après un beau parcours en début d'année, sont rentrées dans le rang.

4) et des matières premières qui confirment un faible appétit pour le risque : 

Sur le graphique ci-dessus, vous constatez que les secteurs "gaz et pétrole" et "ressources de base" sont à la traîne en 2023. Il s'agit d'une baisse liée à un effet de base important en 2022 mais aussi le reflet d'une économie qui s'annonce sans beaucoup de ressort dans les mois à venir.

Le pétrole évolue dans un canal de consolidation en place depuis bientôt un an.

Tandis que l'or est situé plutôt en zone haute, proche des sommets de 2012 et 2020. Les investisseurs misent sur la sécurité.

Mais il y a aussi des signes d'espoir sur les marchés. Passage en revue des facteurs de soutien.

1) des indices européens en tendance haussière :

L'Eurostoxx 50 est en tendance haussière de fond selon la théorie de Dow.

2) des indicateurs de sentiment toujours profondément pessimistes :

Selon un récent sondage de JP Morgan, seuls 5,5 % des sondés pensent que le S&P500 finira l'année plus haut que les cours actuels. Ils auront probablement raison selon le principe contrarien.

Les investisseurs particuliers américains sont toujours absents du marché et cela dure depuis début 2022. Voilà 30/40 ans que le AAII n'avait pas dévoilé autant de pessimisme. C'est là aussi positif sur les actions d'un point de vu contrarien.

Une autre expression du AAII est le pourcentage de semaines où les baissiers sont supérieurs aux haussiers. 

CONCLUSION :

Les indices entrent dans une saisonnalité peu favorable. Les fondamentaux subissent des pressions, ce qui se traduit par un appétit pour le risque limité. Dans ce contexte, il ne faut pas s'attendre à une progression sensible des indices.

Pour autant, ces mêmes indices semblent protégés par un sentiment de marché toujours aussi pessimiste. Lorsque la méfiance est omniprésente comme c'est le cas, les portefeuilles sont vides ou couverts, ce qui mécaniquement protège les marchés de toute baisse prononcée et durable. 

Les semaines à venir pourraient donc être marquées par une absence de tendance, en attendant des bonnes nouvelles qui donneront un nouveau souffle haussier aux indices. Il faudra surveiller les résistances sur les indices américains, les indices mid&small, les secteurs offensifs, les matières premières. En cas de débordement simultané, nous repartirions sur un nouveau cycle ascendant, plus sain et plus profond que l'actuel, qui repose essentiellement sur les actifs conservateurs.

Avertissement : les analyses diffusées dans cet article sont à titre purement informatif et ne constituent ni une offre, ni un conseil pour les investisseurs. Il s'agit d'un avis personnel et la responsabilité de l'auteur ne saurait être retenue directement ou indirectement.


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Lundi 8 mai 16h40 : Nasdaq Composite.

Le Nasdaq composite a de nouveau testé vendredi la résistance majeure à 12261 points. C'est la 4ème fois en un mois.

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Mercredi 10 mai 12h00 : DAX.

Bonjour,

Le DAX retraite les dividendes à l'inverse du CAC. L'indice allemand consolide à plat et reste  quelques dizaines de points de son plus haut annuel. Pas de volumes de distribution en vue, ce qui confirme l'hypothèse d'une nouvelle impulsion haussière après l'actuelle phase de congestion. Combien de temps durera cette dernière ? C'est l'inconnu : des jours voire des semaines.

12h31 : article de boursorama.

Je trouve ça dommage que Boursorama verse dans le catastrophisme à outrance. Je sais que jouer les cassandres fait vendre mais un krach est par nature imprévisible, il prend à revers 99,9 % des investisseurs. Le reportage parle du relèvement du plafond de la dette en négociation entre républicains et démocrates et du possible shutdown à venir. Si on s'en réfère aux deux deux derniers shutdown , sous Obama et Trump (si je ne me trompe pas), les impacts sur les cours ont été très limités.

16h07 : VIX.

Un petit coup d'œil sur le VIX, appelé aussi indice de la peur. Les paliers de la volatilité implicité sont assez clairs. Le pic d'optimisme est à 9, nous sommes à 17 environ. Il y a de la marge encore pour baisser, donc les indices pour monter à moyen terme.

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Jeudi 11 mai 10h18 : échappée sur le Nasdaq.

Bonjour, 

Grâce à une inflation inférieure aux attentes, les valeurs de croissance américaines ont permis hier soir le débordement de la résistance majeure du Nasdaq. Nous verrons si une polarité se développe c'est à dire la transformation de la résistance en support. Si tel était le cas, un premier "bouchon" aurait sauté.

10h44 : MDAX.

Toujours pas de frémissement haussier sur les valeurs moyennes (françaises ou allemandes). Les investisseurs continuent leur allocations vers les grosses capitalisations conservatrices.

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Vendredi 12 mai 11h02 : Eurostoxx50.

Bonjour,

L'Europe est toujours en consolidation. Les Etats-Unis sont un peu plus partagés. Le Nasdaq profite du recul de l'inflation tandis que le Dow Jones souffre du recul des banques régionales. Au final, pas de tendance à court terme. A moyen terme, la tendance reste haussière selon moi, on attend les bonnes nouvelles graphiques et fondamentales. A lundi.

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Lundi 15 mai 14h02 : article O-F.

Bonjour, voici un article paru ce matin en premières pages dans le Ouest-France, premier quotidien de France. Jacques Attali prévoit une grave crise financière au cours de l'été 2023. Et si c'est pas lors de l'été 2023, ca sera pire. Les cassandres poursuivent leur sombres prévisions, relayés en masse par les médias. La majorité (écrasante dans ce cas) a très souvent tord en bourse, pas de raison que cela change cette fois-ci.

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Mardi 16 mai 15h55 : DAX.

Bonjour, statu quo sur les indices, qui consolident à plat sous les résistances. Pas grand chose à dire, les publications du T1 touchent à leur fin.

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Mercredi 17 mai 10h40 : Nikkei.

Bonjour, ca grimpe sur le Nikkei depuis le quadruple test du support à 25660 points. Les prix vont probablement rejoindre la résistance majeure à 30715 points.

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Jeudi 18 mai 9h35 : échappée sur le DAX.

Bonjour, petit évènement graphique ce matin sur le DAX avec un gap d'expulsion faisant suite à une consolidation latérale d'une douzaine de séances. Le DAX est devenu l'indice le plus fort en Europe, bien que la comparaison avec le CAC soit faussée puisque les dividendes sont retraités sur l'indice allemand, pas sur l'indice français.

L'enjeu sera de confirmer le changement de polarité de 16011 points lors d'un éventuel pull-back. Si tel était le cas, la tendance haussière serait relancée après ce court intermède.

9h40 : AAII.

La tendance haussière va trouver un relais dans le sentiment de marché. Le AAII publié ce matin montre que les investisseurs particuliers américains sont toujours absents du marché. Un première depuis 40 ans sur une aussi longue durée.

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Vendredi 19 mai 9h40 : nouveau plus haut annuel sur le S&P500

Bonjour, le Nasdaq connaît un rallye, grâce à sa nouvelle marotte : l'intelligence artificielle. Le S&P500 en profite naturellement, il semble déborder son plus haut annuel inscrit début février. Les résistances cèdent une à une sur les indices, il manque encore un signal sur les small&mid caps pour que le tableau devienne à nouveau uniformément haussier.

J'ai mis un décompte sur le S&P500. N'y prêtez pas trop attention, l'analyse Elliottiste est bien difficile et souvent invalidée (du moins celle que je pratique).

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Lundi 22 mai 15h20 : Eurostoxx 50.

Bonjour, l'Eurostoxx marque assez bien la frontière à 4111 points, correspondant au sommet de novembre 2021. Les indices hésitent ce matin avec les négociations sur la dette américaine qui patine. Les journalistes ont font des tonnes sur le sujet. Tant mieux, cela alimentera le sentiment baissier et permettra aux marchés de poursuivre leur tendance haussière. Opinion à court terme : neutre sous la résistance ; à moyen terme : haussière (creux et sommets ascendants).

15h55 : SOX, semi-conducteurs.

A surveiller aussi l'indice des semi-conducteurs américains, le SOX. C'est un indicateur cyclique par excellence, également agité par les spéculations sur l'intelligence artificielle. A suivre, nous sommes actuellement dans un rectangle.

17h30 : une correction de -45 %.

Toujours la même rengaine chez Boursorama et Synapses, avec des titres assez racoleurs. En attendant, le Nikkei, le CAC et le DAX sont (presque) au plus haut historique, le Nasdaq et le S&P500 au plus haut annuel. Je préfère regarder les prix que d'écouter les éternels cassandres.

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Mardi 23 mai 10h18 : gaz en repli.

Bonjour, le prix du gaz continue sa chute et retrouve des niveaux de début de crise. Le pétrole également se situe à des niveaux "raisonnables". Mais le marché obligataire ne remonte pas pour autant, comme si l'inflation était partie pour durer. Cela semble induire que les sociétés préfèrent préserver leurs marges, quitte à réduire la demande finale, que de baisser leurs prix. A suivre.

Cliquez sur les graphes pour les agrandir.

15h55 : correction sur le luxe.

Les valeurs du luxe corrigent ce jour. Il est fort possible que le mouvement se prolonge demain. Dans les bull market, les baisses sont violentes et accompagnées de volumes, les hausses lentes et accompagnés de volumes moyens. Bref, rien d'inquiétant selon moi. Il faut surveiller les supports.

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Mercredi 12h00 : seconde séance de repli.

Bonjour, les indices se replient pour la seconde séance consécutive. C'est typique des bull markets comme évoqué plus haut. Cette baisse est bienvenue pour retrouver du rendement/risque. Le couple R/R sera excellent dans la zone 7188/7158 sur le CAC. A suivre.

19h51 : trois krachs pour le prix d'un

Marc Touati évoque dans sa dernière vidéo la possibilité qu'il y ait non pas 1 non pas 2 mais 3 krachs. Un krach est par essence imprévisible. Je serais surpris que ces prévisions se réalisent.

19h57 : options vendeuses.

Prévisions d'autant plus difficiles à tenir que le nombre d'options de vente atteint un record historique. D'un point de vue contrarien, lorsque les investisseurs sont unanimes dans leurs opinions et leurs positions, c'est le scénario inverse qui la plupart du temps se réalise. Petit bémol : la durée des options s'est semble-t-il raccourcie, ce qui implique une hausse de leur nombre. Il n'est pas sûr que l'on puisse comparer stricto sensu les chiffres de 2023 avec ceux de 2012.

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Jeudi 25 mai 9h10 : IA (intelligence artificielle).

Bonjour, les résultats de Nvidia hier soir ont frappé les esprits et le secteur des semi-conducteurs. La machine à phantasme est relancée : et si l'IA était la nouvelle révolution qui boosterait les gains de productivité et donc le richesse ? Nous n'en sommes qu'au début, nous verrons bien.

16h13 : SOX.

Avec le bond de +20 % de Nvidia, le SOX, indice américain des semi-conducteurs, sort par le haut de son rectangle de consolidation. Nous verrons s'i l'indice a la force de transformer 3230 immédiatement en support.

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Vendredi 26 mai 13h53 : CAC.

Bonjour, les zones de supports sont proches, des mèches basses apparaissent sur les chandeliers, signe que des intérêts acheteurs apparaissent. On n'a pas tout à fait rejoint le 50 % de retracement sur le CAC, on pourrait hésiter encore. Selon moi, une bonne stratégie consiste à acheter des actions dans la zone du CAC 7188/7158, avec stop à 7080.

16h10 : T-Notes.

Le marché est encore obnubilé ce jour par les promesses liées à l'intelligence artificielle. Mais l'inter-marché se dégrade avec un T-Notes qui ne cesse de chuter. Voilà qui pourrait retarder le rebond du marché à cour terme. 

16h52 : SOX mise à jour.

Le SOX n'a que faire des taux qui se tendent, c'est un gros rush qui s'empare du secteur après les résultats de Nvidia. Le signal est net. Pourquoi ne pas rejoindre les records de l'année 2022 ?

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Lundi 29 mai 10h45 : participation US.

Bonjour, nous observons toujours ce problème de participation en Europe et aux Etats-Unis. Il faut rester sélectif, tout ne monte pas.

Le nombre de valeurs au-dessus de leur MM200 aux Etats-Unis n'a pas varié depuis la faillite de SVB, comme le montre le graphique suivant. Les taux élevés continuent de pénaliser les petites et moyennes capitalisations.

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Mardi 30 mai 16h47 : Hang Seng.

Les indices asiatiques sont (très) contrastés. Le Nikkei est au plus haut depuis... 33 ans mais les indices chinois sont en berne, ce qui se traduit aussi par des matières premières sages. 

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Mercredi 31 mai 10h05 : CAC Future. 

Bonjour, je choisis de vous proposer le CAC Future car il est retraité des dividendes et donc plus représentatif. Un second gap baissier est ouvert ce matin. En rendement/risque, le support à 7083 points, correspondant au 50 % de retracement, est le meilleur point d'entrée. Le stop associé est sous 7000 points.

19h53 : corrélation sondage / prix.

Bank Of America sonde depuis 20 ans les gestionnaires de fond. Cet indicateur de sentiment est assez réussi, puisqu'on observe une corrélation inversée entre opinion et prix. Le lien (cercles rouges ou verts) se vérifie à 75/80 % environ.

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Jeudi 15h28 : Eurostoxx 50.

Bonjour, nous approchons d'un premier moment de vérité sur les indices. Ceux-ci sont proches du 50 % de retracement de la dernière vague de hausse, correspondant aussi à ce que je nomme le support SVB. Si nous sommes bien en tendance haussière de fond, nous allons rebondir à proximité de sur ce seuil, 4196 environ sur l'Eurostoxx 50.

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Vendredi 2 juin 11h18 : prix du gaz.

Bonjour, le prix du Gaz se replie à présent sous les prix correspondant au début de la guerre en Ukraine. Il va falloir quelque temps pour que cette baisse des prix se transmette dans les coûts de production et les factures mais c'est de bon augure.

11h22 : DAX.

Les indices européens ne sont pas synchronisés. Le CAC a retracé 50 % (sur le future), le DAX 38 %, l'Eurostoxx est au milieu. Le premier rebond observé sur les ratios est dynamique. Fort possible que nous ayons le point bas et que nous revenions sur les sommets.

15h05 : stats US.

Créations de postes de 339.000 (consensus 190.000). 

Taux de chômage 3,7% contre 3,4 % en avril (consensus 3,5%).

Salaire horaire moyen de 0,3% en mai après +0,5% en avril.

Donc plus de créations d'emplois --> plus de croissance.

Taux de chômage en hausse --> Taux de participation en hausse --> plus de croissance

Plus de main d'oeuvre disponible --> plus de croissance --> moins de pressions inflationnistes.

Salaire horaire en repli ---> moins de pressions inflationnistes.

Seul bémol que j'ai pu observer cette semaine, c'est la baisse de la productivité, c'est à dire de la production par heure travaillée.

Les marchés ont touché leurs supports. Je pense que la hausse est de retour après un mois de mai légèrement négatif.