lundi 21 novembre 2022

Le point sur la théorie de Dow, Elliott, le sentiment de marché et l'analyse intra/inter-marché


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En complément de chaque article, je publie tous les jours des graphiques pour affiner l'analyse. Vous trouverez ces graphiques en bas de page.

Mardi 22 novembre 13h57 : Mdax vs Dax40. Mercredi 23 novembre 13h38 : positions futures US 16h25 : confirmation sur les put/call. Jeudi 24 novembre 9h19 : le pessimisme grandit. Vendredi 25 novembre 14h36 : anticipation de récession. Lundi 28 novembre  14h36 : Footsie 100. Mardi 29 novembre 11h15 : MAJ décompte S&P500 Mercredi 30 novembre 13h06 : gaz et météo. Jeudi 1er décembre 10h40 : le marché monte, les investisseurs... se couvrent ! Lundi 5 décembre 13h27 : résistance solide sur le CAC

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Bonjour,

Depuis la reprise de ce blog au mois fin septembre, je déroule avec vous le scénario qui recueille mes préférences. Nous serions entrés en bear market début janvier 2022 et celui-ci se prolongerait en 2023. 

Pour cela, il y a plusieurs critères d'analyse : 

1) La théorie de Dow, de l'inventeur des célèbres indices éponymes. Couplée avec l'analyse graphique traditionnelle, c'est un outil d'analyse efficace.

2) L'analyse Elliottiste : c'est une méthode difficile que j'utilise uniquement lorsque les marchés sont en tendance. En effet, lorsque les dynamiques sont affirmées, la personnalité des vagues s'exprime le mieux. Les décomptes deviennent plus aisés.

3) Le sentiment de marché : il est essentiel. Les investisseurs sont-ils enclins à prendre des risques ? Sont-ils optimistes, pessimistes ? Il est capital de sonder l'humeur des investisseurs.

4) L'analyse intra et inter-marchés. Les indices actions sont sujets à de multiples pressions provenant d'autres marchés : l'obligataire, le Forex, les matières premières... En interne, les GAFAM sont à surveiller.

Dans cet article, je vous propose un retour sur les indicateurs qui me semblent les plus pertinents pour anticiper l'avenir. Vous le constaterez : toutes les planètes ne sont pas alignées.


1) La théorie de Dow et l'analyse des volumes :

La théorie de Charles Dow analyse les flux et reflux des marchés, par analogie avec les vagues des océans. Lorsque les flux et reflux, c'est à dire les impulsions et consolidations, se traduisent graphiquement par des creux et sommets ascendants, la marée est montante, la tendance est haussière. Inversement, lorsque les creux et sommets sont descendants, la tendance est baissière.

Aujourd'hui, sur 80 % des grands indices, les creux et sommets sont descendants.

Voici le Stoxx 600 en données journalières. C'est le plus grand indice européen.


La configuration est identique sur le S&P 500 :


Ce schéma est similaire sur les autres indices : le Dow Jones, le Nasdaq, le SOX (indice des semi-conducteurs US), le Russel, le DJ Transportation, les indices européens (sauf le DAX et le MIB), les secteurs (sauf ceux ayant attrait aux taux et l'énergie), les indices nordiques, les indices chinois (sauf l'Inde et le Nikkei) etc.

Bref, 80 % des indices sont dans cette configuration de creux et sommets descendants.

Du côté des volumes, vous savez peut-être que ceux-ci se manifestent généralement au début et à la fin des mouvements. Au début, ce phénomène s'appelle "accumulation" et à la fin "distribution". C'est un transfert de "mains faibles" à "mains fortes", d'investisseurs en retard/avance à investisseurs avertis.  Regardez les volumes du S&P500 (source Bloomberg, pour être sûr de ne pas me tromper). Ils sont colossaux ces derniers mois, encore plus que lors des sommets de la bulle internet et des subprimes. Difficile de penser que nous n'ayons pas début 2022 un sommet durable.

cliquez sur les graphes pour les agrandir

 
2) L'analyse Elliottiste :

En tendance, la personnalité des vagues s'exprime pleinement. Les phases de fondation (vagues 1 et 2), développement (vague 3), retournement (vague 5) et déclin (abc) deviennent alors plus visibles. 

Combinée avec d'autres modes d'analyse comme les volumes, le comportement des agents et la liquidité, l'analyse Elliottiste peut donner des résultats surprenants. Voici mon analyse long terme du S&P500 :


Après la crise des Subprimes, les banques centrales sont devenues expansionnistes 90 % du temps, comme le montre le médaillon en bas à droite. Cette création monétaire a soutenu le marché, avec un bouquet final, le fameux "quoiqu'il en coûte" du Covid. 

Mais l'inflation que l'on croyait disparue est revenue. Les banquiers centraux sont contraints à un virage à 180 degrés. Et ce reflux de la liquidité pèse sur les marchés. "Dont fight the FED" est une devise majeure des marchés financiers et il semble qu'une fois encore, ce dicton se vérifie. Les triangles violets représentent la taille actuelle du "tapering" : les banques centrales n'ont pas encore retiré la moitié de l'énorme excroissance de 2020 et 2021.

Dans l'autre médaillon en haut à gauche sont représentés les afflux de nouveaux petits porteurs. Après des années de faible croissance, les courtiers ont vu survenir une nouvelle génération d'investisseurs, plus jeunes et peu expérimentés. Quelques chiffres : 400.000 investisseurs se sont lancés en Bourse en 2020 et 50% avait moins de moins de 45 ans. Chez Fortunéo, la moyenne d'âge a baissé de 12 ans chez les nouveaux clients. Chez boursorama, 40% des comptes-titres ont été ouverts par des clients de moins de 30 ans. Cela doit nous alerter. Les petits porteurs -je suis sûr que dans votre entourage, vous avez un investisseur novice qui s'est brûlé les ailes sur les cryptomonnaies- arrivent toujours en bout de cycle, c'est-à-dire lors de la vague 5. Cela va de pair avec le graphique du S&P500 sur fond noir un peu plus haut.

Cela accrédite l'hypothèse du décompte final en 5 vagues. Nous serions entrés dans une phase corrective du cycle 2009-2022.

En complément de cet décompte de long terme, je vous propose depuis quelques semaines un décompte journalier sur le S&P500 et horaire sur le Nasdaq Composite. Pour l'instant, ces décomptes sont pertinents et ont décelé la vague de hausse apparue le 13 octobre. L'avenir nous dira s'ils demeurent appropriés. S'ils le sont encore, nous pourrions avoir entamé la vague baissière 3 de III.

S&P500 :


Nasdaq Composite horaire :


3) le sentiment de marché :

Jusqu'à présent, les graphiques sont donc assez unanimes : nous serions entrés dans un cycle correctif du bull market 2009/2021.

Mais il y a un mais. Car les indicateurs de sentiment nous renvoie encore beaucoup d'inquiétudes, probablement trop pour déclencher du moins immédiatement une nouvelle jambe de baisse. Voici quelques graphiques qui témoignent de ce pessimisme latent, qui d'un point de vue contrarien constitue un facteur de soutien pour les marchés.

Le plus emblématique indicateur du pessimisme ambiant est le mélange du AAII (sondage d'opinion sur les investisseurs américains particuliers) et l'Investors Intelligence Advisors Sentiment, autre sondage. En données lissées, il se situe sur des extrêmes :


Dans mes précédents articles, je vous parlais du AAII, qui ne dévoile actuellement aucune remontée durable de l'optimisme, même depuis la hausse des indices depuis  la mi-octobre. Que le scepticisme l'emporte en marché baissier est certes une constante, mais en général, lors des rebonds de marché, le AAII remonte au minimum à l'équilibre. Là, ce n'est pas (encore) le cas.

Voici le parallèle avec le bear market de 2008. Si graphiquement, les similitudes sont légions, au niveau des indicateurs de sentiment, nous en sommes éloignés.


En 2008, après la première jambe de baisse profonde, le marché a rebondi. Le AAII bull aussi jusqu'à 50 % tandis que le AAII Bear descendait jusqu'à 25 %. Ce n'est pas le cas actuellement, comme l'indiquent les derniers relevés. Le pessimisme est profond.

Ce phénomène est confirmé par des gros mouvements sur les ratios put/call. Le marché s'est couvert contre toutes les éventualités. Dans des proportions supérieures à 2008 (!).


Au niveau des liquidités, le niveau de cash est un peu en dessous de la moyenne de LT. Le pessimisme ne se traduit pas toujours par des portefeuilles vides. Parfois, les investisseurs préfèrent se couvrir ou bien sont pessimistes mais ne vendent pas (!). Nous pourrions être dans le premier cas de figure : les investisseurs se sont couverts et leur portefeuille reste garni, sans excès.


On surveillera les flux entrants qui remontent à des niveaux conséquents.


4) L'analyse intra et inter-marchés :

Je vous propose pour finir un certain nombre de graphiques trouvés sur la toile et qui seront à surveiller pour les semaines à venir.

4-1 : les matières premières (MP) :

Dans le précédent article, j'indiquais que le pétrole risquait de devenir une donnée structurellement inflationniste. La politique 0 Covid de la Chine a semble-t-il retardé ce phénomène. Sachant que les matières premières ont pour la plupart passé leur pic d'extraction, 2023 sera à surveiller attentivement. Les bull markets ne sont pas compatibles avec une hausse des MP comme le montre le graphique ci-dessous :


4-2 Le pivot de la FED :

On parle beaucoup actuellement du pivot de la FED. Le marché l'attend avec impatience. Mais le passé nous montre que le pivot de la politique de la FED constitue au contraire le début des problèmes pour les actions. Voici le graphique :

Le pivot de la FED, c'est-à-dire la baisse des taux, est attendue en 2023, au premier ou au second trimestre, cela dépendra des données.

4-3 les GAFAM :

Lors de la décennie passée, les GAFAM ont été les grands symboles de l'incroyable ascension du Nasdaq Composite (et du Nasdaq 100). L'indice technologique est passé au sortir de la crise des Subprimes de 1 270 points pour culminer à 16 212 points, son record, le 22 novembre 20221. Les GAFAM ont récemment subi des revers importants lors de la publication des T3. Lorsque les grosses caps traversent des difficultés, que penser du tissu des plus petites entreprises ?




CONCLUSION :

Toutes les planètes ne sont pas alignées pour une baisse garantie et immédiate. La capacité de certains indices à résister aux facteurs macro-économiques et géopolitiques défavorables doit nous interroger. 

Les indices européens et le Dow Jones par exemple, plus défensif, ne perdent que -7 % sur l'année et c'est un signe de force que de résister à autant d'éléments anxiogènes : le tapering des banques centrales, la guerre en Europe, l'inflation inédite depuis 40 ans...

Cette anxiété se traduit assez nettement dans les indicateurs de sentiment. Ce pessimisme ambiant est d'ailleurs probablement la raison contrarienne de la bonne résistance des indices boursiers.

Mais attention, la théorie de Dow, l'analyse des volumes, Elliott, la proximité du point pivot de la FED, la chute des GAFAM sont des éléments peu engageants pour 2023. Et ils n'attendent qu'une chose pour s'exprimer : le retour d'une certain optimisme sur les indicateurs de sentiment.


AVERTISSEMENT : les analyses diffusées dans cet article sont à titre purement informatif et ne constituent ni une offre, ni un conseil pour les investisseurs. Il s'agit d'un avis personnel et la responsabilité de l'auteur ne saurait être retenue directement ou indirectement.

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Mardi 22 novembre 13h57 : Mdax vs Dax40

Bonjour, l'appétit pour le risque se mesure entre autres en comparant les grosses caps aux mid&small caps. Sur le graphique ci-dessous, vous constatez que la hausse récente n'a pas plus profité aux Mid&Small qu'aux big caps. Bref, l'appétit pour le risque n'est pas revenu sur cet indicateur.

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Mercredi 23 novembre 13h38 : positions futures US

Voici les positions sur les futures US. Elles sont négatives, ce qui signifie que le marché est net short ou couvert. On est au même niveau que lors de la correction de 2015 ou de la crise du Covid. C'est probablement une des raisons pour laquelle on ne pourra pas baisser tout de suite. Le marché pourrait rester solide jusqu'à la fin de l'année.

16h25 : confirmation sur les put/call

Nouvelle poussée des puts. Les gérants se couvrent face aux récents propos faucon de membres de la Fed. Evidemment, lorsque le marché est couvert, la survenue de l'évènement contre lequel on se couvre devient un non-évènement. Les minutes de la Fed ont lieu ce soir, pas de craintes à avoir a priori, quelque soit le ton du discours.

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Jeudi 24 novembre 9h19 : le pessimisme grandit

Bonjour, retour sur le graphique d'hier. Les données enregistrées de cet ordre l'ont été en novembre 2001, en novembre 2008. Dans le premier cas, il avait fallu 4 mois avant de reprendre le chemin de la baisse, dans le second cas 2 mois.

Le AAII montre une nouvelle montée du pessimisme ce matin malgré 5 séances de hausse de date à date. En conclusion, il me semble quasi impossible de déclencher une vague de baisse dans ces conditions.

Seule la VIX suit logiquement de manière symétrique la hausse des marchés.


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Vendredi 25 novembre 14h36 : anticipation de récession

Bonjour, il est logique que les taux de couverture soient hors norme car les anticipations de récession le sont tout autant. Elles n'ont jamais été aussi élevées depuis... 50 ans. Si le consensus se trompait, quelle serait la réaction des marchés ? La réponse intuitive serait la hausse, mais absence de récession pourrait aussi signifier une politique restrictive de la FED qui s'étalerait dans le temps. Peut-être que cela anesthésierait les marchés pour une longue durée.


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Lundi 28 novembre : 14h36 Footsie 100

Bonjour, voilà un graphique qui montre que "quelque chose ne tourne pas rond au pays de l'analyse technique (AT) en ce moment". Il y a des périodes où l'AT fonctionne très bien et d'autres où elle ne fonctionne pas.

Le footsie 100 a dessiné un triple sommet en 2022. Le triple sommet est la figure la plus puissante de l'analyse graphique. Dans 90% des cas, l'actif ne s'en remet pas et la baisse qui s'ensuit est longue et profonde. Dans le cas présent, c'est l'inverse. Le Footsie résiste.


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Mardi 29 novembre 11h15 : MAJ décompte S&P500

Bonjour, 

Malgré un taux de couverture hors-norme, le décompte du S&P500 est toujours valable. On remarquera que la vague c s'est décomposée en 5 temps très clairs visibles à l'œil nu (avec les caractéristiques classiques : vague 3 puissante et vague 5 avec divergence sur les indicateurs).

Nous pourrions avoir démarré une nouvelle vague de baisse mais l'analyse contrarienne ne le confirme pas pour l'instant. Une grosse mise à l'épreuve du décompte sera le test du gap ouvert avec volumes vers 3850 points. Il correspondait avec un reflux de l'inflation.


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Mercredi 30 novembre 13h06 : gaz et météo

Bonjour, 

Les températures très douces en septembre et octobre ont participé au reflux au prix du gaz. Les autorités communiquent sur le remplissage à 100 % de nos réserves mais attention, sans approvisionnement en continu (GNL ou autre), ces 100 % n'assurent que 28,4 % de la consommation annuelle (24,6 % pour l'Allemagne). Il va probablement falloir s'habituer à scruter les bulletins météo. L'énergie est la base du PIB et une constituante importante de l'inflation.

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Jeudi 1er décembre 10h40 : le marché monte, les investisseurs... se couvrent !

Bonjour,

Les propos de la FED ont été jugés colombe hier. Les marchés actions US ont bondi. A les écouter, l'inflation serait en bonne voie d'être canalisée, ce que les marchés obligataires ne confirment pas encore. Pourquoi les actions se comportent aussi remarquablement ? C'est probablement à mettre en lien avec le taux de couverture très élevé du marché. Par exemple, ce matin, et malgré le bond de +3 % des places américaines, la couverture s'est encore accentuée. Le AAII bear aussi. C'est rare pour être souligné. Je vais faire un article sur tous ces indicateurs hors-norme que je n'ai rencontré ces dernières semaines.

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Lundi 5 décembre 13h27 : résistance solide sur le CAC

Bonjour, le CAC revient au contact d'une solide résistance à 6792 points. La cassure de ce niveau fin février avait déclenché une vive baisse. Vu le surachat, une consolidation est probable à court terme. A moyen terme, c'est le retour des interrogations à cause de l'analyse contrarienne qui dévoile un profond pessimisme. Je finalise un article sur le sujet.



 

14 commentaires:

  1. Etude remarquable et convaincante.
    J'attends la suite avec impatience.
    Merci

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  2. Merci Parthénon. Un vrai régal. J'attends aussi avec impatience la suite. Jivai.

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  3. Bonjour Jvai, bonjour à tous, oui c'est une lecture. Je me base sur les dernières crises de 2000 et 2007. Les baisses s'étaient réalisées en 5 temps très claires. C'est peut-être un mauvais choix, l'avenir nous le dira. Le marché est devenu beaucoup plus complexe ces derniers temps avec des anticipations de marché et des stratégies de couverture extrêmes. Très peu d'investisseurs (sauf Buffet peut-être !) ont du connaître ce genre de marché. Bref, il va falloir être flexible et surtout pas s'entêter. Possible que l'avenir me donne tord car l'analyse contrarienne montre un pessimisme extrême. A suivre !

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  4. Merci Parthénon. Bonne soirée. Jivai

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  5. Magnifique travail - Continuez - Cyrille

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  6. Bonsoir Parthénon, merci à nouveau pour ta mise à jour aujourd'hui.
    Peux-tu m'expliquer comment fonctionne la couverture stp ?
    Si les investisseurs prennent des positions courtes à tel point que cela empêche la chute des actions. Ce qu'ils gagnent sur la hausse des actions qui ne cesse de se poursuivre. Fait que leurs gains sur les actions sont perdus à cause de positions courtes perdantes..? Où je me trompe...? Jivai

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  7. Si je comprend bien il suffit qu'un opérateurs achète un maximum de couverture baissière pour faire monter les bourses, aussi simple que cela... à ce moment là ça peut, pourquoi pas, durer des semaines voire des années.

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  8. Bonjour, complexe tout ça... merci d'avance Parthénon pour tes recherches en vue d'essayer de mettre en lumière ceci... Au plaisir de te lire bientôt et bon week-end. Jivai

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  9. Bonjour, pour faire simple, si vous êtes couvert, vous n'avez aucun besoin de vendre vos actions si les marchés baissent. Vous revendez votre couverture (vos puts). En général, lorsque les marchés montent, les couvertures s'allègent. Depuis quelques semaines, et c'est un fait rare, c'est l'inverse. Cela montre la grande défiance des investisseurs. Et c'est clairement un levier pour faire monter les bourses pendant des semaines. Je prépare un article qui récapitule tout ça. Bonne soirée.

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  10. Bonjour Parthénon, merci pour ta réponse. Jivai

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  11. Bonjour, mais un organisme qui dispose de grosse liquidités peut s'amuser à acheter massivement des options de ventes sans avoir d'actions et fausser volontairement l'indicateur en créant un excès de pessimisme ce qui de façon contrarienne fera monter les indices... pendant des semaines des mois voire des années. Comme pour l'or, j'ai lu un article qui parlait de la technique du spoofing un gros fond, en l'occurence une gentille banque américaine par l'intermédiaire de ces traders passait des faux ordres de ventes masssives sur de l'or papier ce qui faisait paniquer ceux qui jouaient les call et vendaient, par la suite les trader annulaient leurs ordres. Pour moi, il n'y a que magouille... :)

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  12. Bonjour, vous évoquez deux éléments différents. Je commence par les "faux" ordres. Ils sont effectivement courants. C'est normalement interdit par l'AMF car assimilé à la manipulation de marchés mais encore faut-il le prouver. Dans les faits, avec les algo, ce phénomène est devenu toléré il me semble.
    Ensuite vous dites :" un organisme qui dispose de grosse liquidités peut s'amuser à acheter massivement des options de ventes sans avoir d'actions et fausser volontairement l'indicateur en créant un excès de pessimisme". Cela me semble impossible, on parle de montant colossaux, de centaines de milliards, dont le débouclement serait impossible. Et dans quel but ? Souvenez-vous de Kerviel. Avec "juste" 50 milliards de contrats à terme sur les indices actions, il a failli couler la SG. Il est impossible à mes yeux de jongler avec des montants suffisants pour tronquer la lecture des ratios put/call. Et ce, d'autant que d'autres indicateurs de sentiment confirment le pessimisme issu de ces ratios put/call.

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  13. Je vous remercie pour votre réponse Parthénon vous avez sans aucun doute raison par rapport à mon message du 5 décembre à 10:03 et avez certainement des compétences bien plus pointues que les miennes. Je vous souhaite bonne continuation pour votre blogue que je ne manquerais pas de lire régulièrement.
    Pascal_H

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